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It's an addiction !

Nous ne connaissons que trop peu l'addiction alimentaire. Elle peut être salée comme sucrée (nous ne sommes pas égaux en matière de gout et tant mieux, il en faut pour tous).

« Ce n’est pas votre estomac qui réclame, c’est votre cerveau »

Il faut faire la différence entre être gourmand et être addicte, ce n’est pas forcément la même chose. L’addiction alimentaire, comme les autres addictions, c’est une maladie du cerveau, c’est-à-dire que ce n’est pas votre estomac qui vous réclame, c’est votre cerveau. Comme dans l’addiction, on retrouve cette perte de contrôle, cette compulsion, ce besoin irrépressible de manger, on sait qu’il ne faut pas le faire, qu’il y aura des conséquences, en particulier sur le poids, mais on a beau le savoir on n’y arrive pas. Et ça c’est typique de l’addiction.

 

On est totalement addicte à la nourriture comme on est addicte à la cigarette ou à l’héroïne ou à internet ou à d’autres choses.

Si ce n’était qu’une question de volonté ce serait vraiment très simple, car ces gens-là veulent ne pas manger mais l’appel du paquet de biscuits, du morceau de fromage ou du bout de chocolat, comme l’appel de la cigarette, de l’injection, de tout ce qu’on veut, on ne peut pas y résister.

 

Quand on mange, on se sent immédiatement soulagé, détendu. Bien sûr, on a plaisir à manger mais quand on mange de façon addictive ça va au-delà du plaisir gustatif. Ça fait du bien, ça fait secréter de la dopamine de la même façon. On n’est pas accro à la substance dans l’aliment, on est accro à notre propre dopamine comme quand on est accro à internet ou aux jeux. Il n’y a pas de substance dans internet, c’est nous qui secrétons notre propre substance.

 

Pour parler d’addiction il faut quand même qu’il y ait une souffrance à un moment ou à un autre. Quand on mange une tablette de chocolat parce qu’elle est délicieuse et puis qu’on n’y pense plus, on n’est pas accro. Quand on est addicte au chocolat par exemple, ou au fromage ou aux biscuits, aux produits gras et sucrés, on y pense beaucoup, on a besoin d’en avoir chez soi. On va le chercher quand on ne se sent pas bien. C’est vraiment une démarche différente.

 

Les patients ne comprennent pas ce qui leur arrive. Ils ne comprennent pas pourquoi ils n’arrivent pas à arrêter de manger. Ils savent bien qu’il faudrait, mais ils n’y arrivent pas.

La première chose à faire, c’est de les déculpabiliser et de leur expliquer que c’est normal qu’ils n’y arrivent pas, que ce n’est pas leur faute, et de leur expliquer le circuit de la récompense, l’addiction. Et déjà de mieux comprendre ce qui leur arrive, ça les soulage.


 

Aujourd'hui une bonne prise en charge de cette addiction peut permettre la guérison.






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